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Nous sommes vivants​!​! (L'homme contre le monstre pt​.​2) [2018]

by TIS

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C'est toujours l'homme contre le monstre, l'être humain contre l'animal, c'est toujours aussi radical pour le cœur, moteur froid qui cale, à la recherche de chaleur, mais y a pas de moiteur tropicale, et pas de lueur dans les profondeurs abyssales, lapalissade, et je suis devenu intarissable dans ce domaine qui mène à la glissade, quand tu recherches la perche ou juste un appui stable, si le diable s'habille en Prada, croyez moi, qu'en plus, la miss drague, y a une tornade de folie, et pas qu'un mistral à un petit stade, mais nous, on est vivants, depuis un bon bout de temps maintenant, on garde depuis longtemps un plan, regarde moi, je pilote en rappant, depuis la petite voiture, j'assure l'allure, et de temps en temps, je ralentis le flow et l'écriture mais ça dure pas 100 ans, on est matures pour de grands enfants, mais pas de nature à faire semblant, pas de censure, ni de rature, ou de littérature à trois francs, nous on envoie du pera pur et dur que tu prends dans les dents, la vie n'est pas vraiment une sinécure, et le futur semble un tantinet troublant et déroutant...
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T.I.S est égal hip hop, b boy, beatbox, graffiti et pas galerie pop art, égal lipopette bar, party block, égal juste un gars parmi d'autres, tête de linotte, casse bonbons et pas la binocle, le rap qui bloque les phases trop nases de roi Heenok, le style bishop, le baggy short et nike, keyboards and mic, les sapes qui s'portent extra large, et qui te choquent, ou le cri de georges eddy, quand c'est bien jordan qui jumpe, j'suis égal à moi même, sauvage comme un pit qui t'chope, dommage, j'viens pisser sur vos sublimes jantes, j'suis le sauveur de l'équipe à la (Mitch) Richmond, la grande gueule à la remarque désobligeante, la génération d'gosses qui, dès cinq piges, mentent, le mauvais cuistot du resto, c'est ton plat qu'j'pimente, j'suis le coup d'oeil porté sur ton décolleté à la vue pigeonnante, l'élève toujours en retard que t'affiches quand il rentre, celui qui s'en fiche, que personne ne complimente, je représente... Et je reste égal à moi même, je fais pas tellement semblant, car j'ai vraiment trop la flemme d'être dans la cour de la reine, fatalement un perdant pour le game, un malade sans médicaments, traitement à long terme, j'éclaire pas ta lanterne, tu restes un sombre idiot a l'antenne, moi je reste un super héros, pyromane en terme de débit des mots à l'ancienne, Mallory des mondes parallèle, je suis dans une autre catégorie, Lauri Markkanen, quand les autres rookies marquent à peine, l'euphorie dans ton parc à thèmes, la nuit de folie d'orgies parisiennes, ou t'as pas menti quand tu t'es dit carpe diem, la party d'où les conflits viennent, les prises à partis de la vie quotidienne, ou le temps d'accalmie avant la pluie diluvienne, parle a tes youth, il faut qu'ils tiennent un peu la route car j'ai le fonky thème qui va semer le trouble, écoute le croque mitaine, le loup garou des maudites plaines, et je reste moi même sans aucun doute, même lors des vacances du mois d'août des collégiennes en gros, j'reste égal à moi même, pas meilleur pas pire que la moyenne
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Je broie du noir sur une feuille blanche, ce rap est une revanche, ce n'est pas rare que je m'y penche, quand l'inspi se déclenche du lundi au dimanche, on m'a dit de lever la tête parce que c'est ce qui tranche net avec la défaite, imparfaite est cette vie étrange, elle dérange toute la fête, elle mélange les palettes de couleurs avec des douleurs rouges violettes, mais j'arrête pas de relever les manches, pour que tu bouges en fait, parce qu'il n'y a pas de plus bel échange, à présent j'ouvre l'enquête, qui est avec vous pour faire le deuil, veiller et pas fermer l'œil, rédiger divers recueils sans voler la vedette, diriger puis porter le cercueil, supporter le poids de l'écueil, apporter le noir de ses feuilles, exploiter l'art des lettres, ma musique est de celle qui vous accueille, fais le tour d'Auteuil a Montreuil, ou de Montréal a Vaudreuil-Dorion pour le Québec, ma musique est de celle qui vous recueille, vous relève tout comme un treuil, vous soulève de vos fauteuils, une main forte que l'on prête, y en a qui parlent à ton portefeuille, qui râlent, et non pas que je le veuille, mais leur rap s'arrête au seuil quand moi j'ouvre une fenêtre, y en a qui parlent à ton portefeuille, qui râlent, et non pas que je le veuille, mais j'ai mon rangé mon orgueil car ce n'est pas Ce qui me reflète, y en a qui parlent à ton portefeuille, qui râlent, et non pas que je le veuille, mais leur rap est tape à l'oeil, quand j'essaye d'être honnête, y en a qui parlent à ton portefeuille, qui râlent, et non pas que je le veuille, mais je cale un nouveau freestyle pour que mes gars lèvent la tête.... lève la tête, les yeux rivés vers le ciel (j'appelle ça lutter) un ange devrait y arriver, prendre ses ailes (pour nous saluer) lève la tête, les yeux rivés vers le ciel (j'appelle ca lutter), un ange devrait y dériver chaque semaine (et chaque jour de l'année) Lève la tête, les yeux rivés vers le ciel, pleure plus une rivière de sel, restons forts et unis comme un air de Gospel, Check ma boutique, j'ai des rimes et j'anime à la Pierre Dhostel, j'ai des couplets puisant même dans les bouquet de chrysanthèmes, y a aucunes fleurs qui sont belles, quand t'as la douleur qui s'en mêle, et quand tu meurs, j'espère vraiment que c'est la douceur qui t'emmène, la mort et son puissant règne, mon cœur, plein d'épuisement, saigne, la réponse est plus qu'évidente, j'aimerais pourtant qu'on me renseigne, qui est avec vous pour trouver les mots, faire groover les flows, essayer de soigner les maux, pour atténuer la peine, qui est avec vous pour soulever les monts, renouer les ponts, et les liens que nous coupons, en situation extrême, qui est avec vous quand tous petent un plomb, quand vous faites les cons, quand vous êtes les pions d'un jeu dont l'enjeu n'est plus le même, qui est avec vous à toutes les saisons, autour des maisons, c'est la musique et le son, et même si ce n'est pas la mienne....
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Ok moi je prends la vie comme elle vient, soir et matin, sors le calepin, soit je me cale bien sur la rythmique, soit je rappe sans beat et gratte un putain de quatrain, moyen terrible d'annoncer que tout va bien quand je suis loin d'être dans un périple plus que pénible et malsain, un matin à taffer des rimes, graffer les lignes du train-train quotidien, j'y parviens, dessine dans un vrai style italien, un sacré mélange impossible, sorte de Michel Ange urbain, Léonard de Vinci des îles dans le bassin sud parisien, un matin ou tout est facile, à la fois doux et gracile ou je reste cool et placide, en principe jusqu'à la fin, (un) matin à faire tourner la zik, en ouvrant des magazines, découvrant les fringues d'usine, prouvant que le temps m'appartient, soirée câlin, matin tranquille, levé du bon pied marin, j'ai l'air malin quand je navigue, fais le tour de mon 9.1, comme dit Vax1, ballade en ville, ensuite on écrit nos rimes, en magasin, je n'ai que des lignes qui brillent de mille feux, enfin, jusqu'au matin.
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C'est devenu plus que de la musique, c'est ma condition mentale et physique, c'est ma position de vandale invisible, mon opposition quand je râle, et mange pas de ta cuisine, ma déposition quand je parle et change pas mon fusil d'épaule, car je tire dans le tas, mais dans ce cas je te bousille n'importe quelle instrumentale, restant calme et paisible ou pétant câble et fusible, vivant le drame d'un Demarcus Cousins, un roi sans couronne, sans arme répulsive, mais c'est comme ça que t'as pu me suivre, faudrait peut être que mes lettres épousent chiffres et que mes rêves se poursuivent mais ils crèvent dans la coursive, et si le glaive au dessus de nos lèvres est abusif, autant qu'il nous achève, nous tue tout de suite, soit impulsif, pas de trêve, je rappe comme je respire c'est ma seule réussite, si je résumais en bref, t'aurais eu ce titre à la tête..... je rappe comme je respire comme si je pouvais plus vivre sans musique et sa sphère évolutive, pas de trêve, je rappe comme je respire comme si je pouvais plus vivre sans rimer de manière consécutive, en bref (x2) Je rappe comme je respire, tu jactes et je te laisse dire, tu blagues mais tu reste pire que wack, pour investir le track, pas besoin de se travestir, j'ai l'esprit d'un Black panther et je garde le même style, je m'inspire de Tribe (inhale) et j'expire la vibe (exhale), sans retranscrire la hype, c'est le b-boy qui transpire dans sa paire de Nike, et le hip hop qui doit se lire quand mon verbe claque, et toute l'histoire à instruire pour refaire le sac des backpackers de 15 piges, et j'espère le strike, je suis en chien dans un jeu de quille, un expert de ce mic, un ancien dans une jeune ville, un homme sain chez les junkies, comédien dans un jumping jack flash, un anonyme, accro de rimes qui se complique la tâche, arachnoïde face aux lignes, j'ai de solides attaches, pour que les mots piquent des tropiques jusqu'aux îles malgaches, mon souffle n'est plus systolique grâce au double h... je rappe comme je respire comme si je pouvais plus vivre sans musique et sa sphère évolutive, pas de trêve, je rappe comme je respire comme si je pouvais plus vivre sans rimer de manière consécutive, en bref (x2).
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(Tis) Laisse moi flotter dans les airs telle une bulle de savon, laisse moi monter dans les sphères, laisse moi voler car j'espère rester entre ciel et terre (pour) exécuter ma mission d'élévation comme Drexler, à travers un son d'expert, tu vois bien que ça nous dessert, toutes tes arrestations, interrogations éclair, investigations vénères, je paye l'addition comme mes frères, quand tu passes à l'action, occasion de passer tes nerfs de façon sévère, mais passons... sur ta vocation et ta passion très claires, ton obsession militaire fait que tu mords a l'hameçon, mais je ne suis pas un gros poisson, mauvais garçon, je considère que l'attention que tu me portes est trop forte et que l'on s'y perd, tu t'emportes et vocifère, tu joues ta profession, tu m'abordes mais faut s'y faire, j'avorte la discussion, je suis le dépositaire d'un flow qui adoucit l'air, les Nike que j'ai acquis par 5 ou 6 paires, vous sidère, mais bon, laissons... Laisse moi flotter comme une bulle de savon, laisse moi pour que je circule.. Laisse moi buller plutôt que d'hurler sans raison, tu vois bien que c'est ridicule, Laisse moi flotter comme une bulle de savon, de l'aube jusqu'au crépuscule, Laisse moi buller plutôt que d'hurler sans raison, laisse tomber mon matricule (x2) (Manifest) Ce n'est que du rap, or, pourquoi tu t'excites? Exhibe ta plaque, genre, je suis l'ennemi public, vois tu une arme déborder de mon jean? ferme la porte et viens tirer sur le stick, on parle de comment se passe tes contrôles... quand tu me croises dans la rue, à bord de ta voiture de service qui te donne l'impression d'avoir des ailes, je conçois que c'est un travail, que la police soit utile, mais pourquoi tant de haine quand il s'agit d'un étranger? Je ne te demande pas de te ranger, mais de ne pas tout mélanger, les trois quarts que t'incarcère ont été programmé, j'ai des enfants, je les veux pas dans les dossiers que tu classes lorsque l'un des tiens a la bavure facile, la vérité blesse, je dis ça car je vois que tu t'agites, je viens de te dire que je suis pas contre le grade et le rôle de ta vie, tant qu'il respecte l'exercice de sa fonction, bien mal acquis ne profite jamais, garde ce dicton en notion Laisse moi flotter comme une bulle de savon, laisse moi pour que je circule.. Laisse moi buller plutôt que d'hurler sans raison, tu vois bien que c'est ridicule, Laisse moi flotter comme une bulle de savon, de l'aube jusqu'au crépuscule, Laisse moi buller plutôt que d'hurler sans raison, laisse tomber mon matricule (x2)
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On a pas fini de prouver qu'on est vivant, de groover sur le ciment, d'éprouver des vrais sentiments retrouvés depuis maintenant 10 ans, je l'ai déjà dit mais plus tu grandis, plus ton affectif prend un espace bien rempli, une place garantie, c'est édifiant, et je rappe toujours sur les mêmes BPM, c'est juste évident, cette nature immature humaine, c'est vraiment plus que flippant, et j'aborde toujours les mêmes thèmes, car l'avenir est terrifiant, la loi du progrès, du moderne, nous rend insignifiants, mais on a pas fini de prouver qu'on va se battre, la révolution ne sera pas télévisée, pris dans un snap ou twitté, tout le monde n'en sera pas capable mais chacun est équipé pour résister, et chaque homme est coupable d'hésiter entre l'égoïsme et l'héroïsme tant romancé, entre les vrais risques et les faux discours bien prononcées, entre le porno et l'érotisme pour exciter, entre le cerveau et l'esthétisme pour exister... Mais nous on se bat tant qu'on est vivants, la c'est décidé, Mais nous on se bat tant qu'on est vivants jusqu'à décéder, Mais nous on se bat tant qu'on est vivants, je te jure que c'est vrai, mais nous on se bat tant qu'on est vivants, pas que pour les cd's/ laisser des traces sur les cd's (x2)

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Le meilleur de ces deux dernières années, inédits et divers projets sortis ou non.

Dédié à ceux qui sont bien vivants, mais surtout à ceux qui ne le sont plus.

Force au petit Baptiste. Welcome to Cyana.
Rip Baby C.

credits

released September 20, 2018

Cover Ian Maxel et Hugo Lamaze
Mix Spriggan
Street team 917 watts
Dixième planète

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TIS Paris, France

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