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L'homme contre le monstre [2016]

by TIS

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C'est toujours l'homme contre le monstre, l'être humain contre l'animal, végétarien contre cannibale, l'ère du bien contre celle du mal, l'air sain contre l'irrespirable, le combat sans fin et inextricable, le destin mesquin restreint mais inestimable, et quand c'est T.I.S qui parle, au niveau des syllabes, c'est le festival, tout ce qui m'arrive dans la iv fait que je cultive un champ lexical trop bestial, (je rap) sur une lutte plus éternelle qu'estivale, les hommes sont durs, mais qu'est ce qu'ils valent, quand est ce qu'ils gagnent contre leurs démons internes? On alterne entre le bon signal et le plus mauvais des appels, obscur ou clair comme Desigual, on ne décide pas à long terme, on se bat contre l'indésirable, tous misérables et superbes à la fois, voici le récital, récit de la nature humaine, mon principal thème musical, qui ne passera pas a l'antenne, mais quand même, t'en apprécie le drame, récit de la nature humaine mon principal thème musical, qui n'éclaire pas ta lanterne, mais renferme tout le blues d'une âme entre bien et mal, entre sain et sale, entre saints et diables, entre ciel et flammes de l'enfer, elle stagne, entre blanc et noir, entre matin et soir, j'entretiens l'espoir d'une belle histoire, qui brille comme une star, entre bien et mal, entre sain et sale, entre saints et diables, entre ciel et flammes de l'enfer, elle stagne, entre blanc et noir, entre matin et soir, j'entretiens l'espoir d'une belle histoire ou c'est elle qui gagne...
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De nos jours, la vie est ainsi, speed, stressante et insipide, rapidement, faut qu’ t’assimiles, avant d’être un vieillard sénile, le temps passe et file, il te prend dans ses filets, si les mailles sont fines, pas facile pour autant d’ se délivrer, on se croise en ville sans dériver, on s’ croirait dans un film décérébré de série b, tous acteurs anonymes, tous à nous miner pour des milliers d’ choses anodines, tous à nominer la monnaie principal mobile, de nos faits et gestes inutiles, ça court dans tous les sens dans les rues, et j’ recense que des convers inaudibles, j’ vous traduit ma pensée de manière synoptique, malgré l’époque, la tranquillité est ma seule optique, j’ reste cool, calme, posé, smooth comme l’est Sausé, ouvre un exposé sur mon attitude soul, j’ reste cool, calme, posé, ouf, on me laisse creuser, trouve un thème imposé par mon Paris Sud blues Je vis par ici, Paris Sud, paresse et fly attitude ne sont pas l'habitude, nous, on a le bitume, la vie rude, pas du tout le smile, l'inquiétude, l'infarctus gagne et tue (x2). Ici, c'est Paris, décidément, c'est pareil du sud au nord, c'est pourri, déçu des bords de la Seine, ambiance d'un désert aride, si tu te portes à merveille, prends les transports des lundi, ça tuera le reste de ta semaine, ceci dit, j'arrive à quand même bien rester zen, dans la ville, je navigue, la musique allège mes peines, c'est facile, impassible, je suis pratiquement resté le même, quand la région parisienne vous assassine, ou essaie d'être acide, avec son gris anthracite et ses effets dissuasifs aux loisirs, à l'oisiveté nécessaires, mais pensif, je m'émancipe totalement de cet atmosphère, du moins j'essaye de le faire, c'est compréhensible, mon RER est sensible, et mon train de vie à des horaires extensibles, mais je reste fort et fier tant qu'on me laisse tranquille, pas d'univers mercantile, j'écris mes vers pour tous les frères et frangines qui restent cool depuis les verres de cantines infantiles, mais vivent...
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(Tis) On se forge de choses simples, de hip hop en dose dingue, de people qui cause humblement, pas comme des grosses timps, on s’est construit sur des bases solides, le groupe rose flingues (guns’n’roses) domine, mais le groove de Tribe called quest est notre sphinx, jamais stoïque face aux beats dont on se blinde, dans notre historique, y a des grosses fringues, des mots de slang, et des crises de rire, et des souvenirs d’anciens, d’histoires sans fin, rien qui puisse tenir dans ton jean 501, ton t-shirt jaune poussin Brice de Nice… c’est plutôt Fresh Prince de (Will) Smith, que des prises de risques pour jouer les artistes graffiti puristes, ou aller chercher le french kiss des miss, bref, faire le franco-américain du coin tout comme le Benie’s Delice, on a une liste en guise de philosophie, love and peace, unité pour devise, celle qui nous offrit la matière grise, de quoi faire nos biz, encore aujourd’hui, c’est notre style de vie que l’on gratte, une pluie battante de nos raps dans vos villes frappe (X2)… aujourd’hui ne fait pas oublier hier, le printemps ne fait pas oublier l’hiver… On se forge de choses simples…on ne sort pas de grosses plaintes… pas de malheur qu’on ose feindre… on ne joue pas les gosses ingrats, fausses cailleras, boss dingues (X2) (None) Je me forge de choses simples, tu peux ranger le grand jeu, pas de feintes, on va la jouer franc jeu, tant que l’amour m’entoure, même en bas de ma tour, sans faire de détour, je louerai le grand Dieu, en termes de paix je tente de convertir l’essai, en termes d’ambiance je tente de convertir les scènes, j’avance seulement sainement en tirant des enseignements, m’entrainant salement sans feindre mes saignements, de sourires je m’alimente, fuck les boniments, manie les mots, ne manipule pas l’ami, pas de mégalomanie, l’amitié mon monument, mort à l’égomanie, chez l’autre est le raffinement, un tout petit peu de peine, un tout petit peu de gêne, un tout petit feu réchauffe toutes ces voix qui s’enchainent, un sourire efface cette peine, d’un tout petit peu de choses je profite, on sait que la vie défile trop vite. Refrain
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(Tis) C'est pas la victoire qui compte ni la vie de gloire, en fin de compte, j'ai envie de croire qu'ils se trompent, quand ils nous racontent leurs histoires, viens vite voir la réalité qui ne fait que décevoir du monde, et plomber l'espoir qui tombe et succombe des le soir, ils parlent de Ferrari, quand toi, tu fais ta vie près des squares, ils parlent d'un vrai tas de fric, quand toi t'es dans les trafics dérisoires, je pense qu'on a mérité la vérité, l'effet miroir, sans série b ni série noire, une sincérité censée rimer, c'est bizarre, mais le rap perd son authenticité quand il est une star qui parle de cités, sans jamais parler de la quitter, une fois de plus, j'en ai juste marre de voir les lascars exhiber des nibars et des sales idées de vicelards, faut s'émanciper, comme participer, dans le noir sans électricité, contre tous quoi qu'il en soit, mais on part décidés, comme les destinées qu'on voit dans les bandes dessinées cents fois, je suis l'homme rapide à sang froid qui ne veut pas décéder, car la vérité ne meurt jamais.... (Manifest) Je garde espoir en ce monde sinon à quoi bon tenir le coup tenir les murs qui s'effritent à force d'y être accoudé j'en oublie les peintures trop d'argent à prendre sinon qui m'en donnera personne mon grand on affame déjà les noirs On laisse leurs parents en exilent pour un travail au black ou un salaire au Smic un truc courant dans le rap mon objectif est d'imposer ma plaque que des gens la visite une fois là-haut; Ici-bas en transit enfermer dans ma chair vis hors des sentiers battus fait que mes jours s'épurent et suivent la droiture en assurant les virages sans le masque de Jim Carey pour me tape Cameron Diaz je veux les hits de Justin Timberlake dans une époque ou l'homme bien n'a plus la cote c'est les gens du mal qui tiennent la corde le monde est insoumis le malin détient les clefs du bonheur le mensonge une manne rentable la vérité une vraie faillite
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All star sans holster, et superstar sans poster, j'avance avec des fous et danse avec les loups comme Costner, balance les flows, les gros 16, cadence les mots, les conserve dans un frigo, comme un verre d'eau des qu'on se lève, ça rafraîchit les grosses lèvres, l'un des gosses de Gotham City qu'on observe, arrive avec des concepts et des doses prêtes, que de proses nettes, représenter cette cause perdue qu'est l'art de rue, c'est chose faite, dans la tenue, de la casquette aux chaussettes, dans vos cercles, comme dans celui de mes proches, y a que des Gavroche et des Cosette, qui n'ont rien dans les poches, mais qu'ont le Macintosh ou Windows 8, y a quelque chose qui cloche mec, comme voir des quasi moches à sales bidoches qui se prennent pour des fées clochettes, sans anicroches, mon rap ricoche dans vos têtes, donc y aura pas de cinoche, mon avis tranche vos pommettes, opinion fŕanche et honnête, car il faut l'être, j'ai pas la planche à billet pour m'habiller comme chez Colette, baggy, Jersey NBA Nike au pied, la c'est correct, ou ja konnet. All star sans holster, et superstar, y a plus d'espoir pour vos snares, vos kicks et basses, tout ce qui dépasse et osent faire du bruit dans mon atmosphère, j'envoie des strikes au mic et gros spares, du tac au tac, réponse claire, pas de cacolac, de gatorade ou de fausses bières dans tous les anoraks des gosses fiers, mais de quoi mettre des claques aux wacks, qui vont se taire, donc pas de phase au lance pierre, passant du jazz au rap, au gospel, ma culture Black est tout sauf froide et austère, mais pas de fag en rose clair, ni de balade dans mon Madison Square, ta santiag ou ton Harley Davidson se perd, comme tes gothiques et sorcières, tueur comme Morgan Harrison père, je me démarque et je marque comme Olly Sosljkaer, et voilà ce que j'additionne frère!! Encore un but, sans putes et gangsters, sans brutes incultes et transfert de butin pur en temps de guerre, ça devient plutôt rude, on manque d'air, on bute mais continue la lutte contre Belzébuth et l'enfer
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(Tis) Tu connais les pseudonymes, les premières, les secondes lignes, jusqu’aux dernières qui sont guerrières quand on kicke sur ce bon rythme, tu connais déjà les blazes, et les phases que l’on consolide, que c’est la route du succès qu’on trace avec ce bolide, que c’est des vibes euphoriques partout où l’on passe et que c’est l’extase, la folie, qu’on fournit pour qu’il te remplace, remplisse ton espace au fond gris, par des couleurs classes, genre Valérie Damidot qui a pris le cro-mi , du Primo sous le casque, et tu connais surtout les frasques que j’ai déjà commise avec Kronos sur Orjazzm, ou avec la Secte Phonétik, tu connais sur le bout des doigts mes couplets phares et toutes mes bars, les lyrix de « Ziggyzi », le remix de Lex (Blends) juste des vibes, les bonnes recettes qu’on cuisine, t’en connais les saveurs, pas de vapeurs d’usines, le prix s’en retrouve justified comme Justin, tu ocnnais mon style, c’est adidas ou grosses timbs, un jean un peu slim est presque impossible, tu me connais déjà… (Mister Colfer) moi tu m connais pet pas encore j suis écolier non diplômé a l'école du rap dernier d sa classe en sport j ai pas les colliers et les bagues en or (le bac en poche) j avance et m en cogne que dans la musique le rap soit l parent pauvre tu connaissais les dealers de rimes ben j suis l marchand d proses qui s repose pas sur ses acquis et qui chaque jour se remet grave en cause loin des gens parlant trop tu vois ce que j décris tu connais forcement des types qui te poignardent dans l dos comme disent les belges dans l nord ca peut t couter couter un pont de remettre les choses a tantôt donc j vau droit au but comme mika landreau j gratte plus de rime qu il n y a de tags dans l tromé new yorkais pour qu mon rap passe sous ton nez comme une odeur de croissant chaud insoupçonné dans c décor goudronné ou est planté ma tente j viens tenter ma chance malgré qu j soit soupe o lait cette fois ci en présence de T I S Dj Crabees et Lex faut qu tu reconnaisses et qu t assimile les textes mec ! (None) Est ce que tu connais, reconnais ce rap sain, relaxant, ce rap sans paillettes, du pays du groove vient l’accent, ce rap lassé à été bien trop longtemps absent, bien placé il évite d’être lassant, None c'est mon blaze, est ce que tu le connais? j'officie depuis 96 sans être un des gros bonnets, j'ai 160 abonnés, seul le voisin me reconnait, mais le son je fais néné, le traite comme une traînée, c'est offert, prenez, comprenez, que ce n'est que du kiff, je me fous du biff et de la reconnaissance, pour la suite j'aimerai juste qu'on fasse connaissance, pas de litige, 32 piges j'ai perdu l’adolescence, un homme plein de connaissance, mais ça part dans tout les sens, je pense, je danse, je panse les plaies, parfois flanche d'autre fois me lance même incomplet, en transe et plein de toupet, Je finis par me louper, duper, même doublé par des poupées Russes, pas dégouté, je paye les couplets même Pénélope je ruse, la classe sans les paillettes, Voyez vous? Ca rime même sans les cahiers, Allez vous un jour me connaitre? Allié fou ou bien a l'aise dans mes baskets, peut être bête mec mais je pense me connaitre, être honnête c'est ma base dans ce casse tête.
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(RUNO) Ma peine est big, quand on m’dit vas pas là ptit con, j’m’en bat les couilles d’ Benny B, je rap à la King Kong, j’traine avec Rafiki, ça fait flipper la mama, j’m’en fous de ta bonne année, moi j’veux une banana, houhahahaha (cri du singe énervé), je marchais sur 2 pattes avant toi, houhahahaha, j’ai élevé Tarzan avant toi, houhahahaha, j’ai eu des poils avant toi, houhahahaha, n’oublies pas que tu descends de moi (NAMKO) En tant que crustacé, moi j'en ai plus qu'assez de causer à des wacks poissons qui posent et se font tout le temps crosser, j'dépouille des bulots pas emballé par mon boulot, et balaie les clashs à 2 balles de baleines et d'cachalots, les chaloupes étendent leurs filets seulement pour m'attraper, affolé par leur filet, j'me faufile sous des rochers, mes grandes antennes entendent ceux qui parlent dans mon dos, moi j'me fais pas cuisiner genre: crevette au lait de coco (HIPPO) Le museau toujours humide, je rumine, regard de toutou stupide, parfois, je m’illumine, le reste du temps je somnole, comme si petit j’étais tombé dans le formol, j’pue l’urine, sous mon pelage gris jaunâtre des petits cafards rodent, je crois qu’on m’idolâtre, même les jaguars miaulent, j’ai plein de phrasés, j’ai juste besoin d’un grain de café pour m’activer, faire la diff, avec mes griffes te décapiter, puis rebailler (SAYA B) Quand j’arrive man, j’fais pas de détails, j’suis là pour kill tous les sounds systems de la jungle, appelles moi big cat samouraï, j’sors mes griffes à la Wolverine, chaton entends bien que j’vais répartir toutes tes entrailles sur l’avenue, ramènes tes chats de gouttière, j’les dead un par un, va te faire les dents sur le cadavre à Félix, hérisses les poils et reviens quand t’auras l’aura d’un supercat (2KSEE) -Phacochère d'un coté pas trop cher à couper puisque la bouchère d'a coté m’a d'ja découpée les cuisses en viande cachère, ligoté ils m'ont envoyé en Suisse, la tête par terre tout l'été seul a baigner dans ma pisse, j'suis d'la famille du cochon ça c'est pas facile a porter, j'ai la tête a Jean Paul Huchon avec sa femme j'ai une portée, on a 9 gosses et sur la tête on a 9 bosses, et 2 os qui nous donnent une mâchoire a la Bedos (DAM’S BARHOW) En haut de la chaîne alimentaire, je perds la tête à être seul, j’rigole sans cesse, même quand j’suis sérieux, tu crois que je me fous de ta gueule, et lorsque je viens pour te grailler, j’n’attaque pas à la régulière, je te raconte une blague, et par derrière, je te croque à la jugulaire, j’aime le sang, la viande fraîche, comme toute hyène qui se respecte, avant j’avais des potes, mais ils ont tous fini en steak, mais je me fais pas de bile même quand la bouffe se fait la belle en bal, tu peux m’appeler la bête, je me suis jamais fait la belle (WALTER) T’aurais pas du mettre les pieds là, résultat ton sang j’vide, ton cerveau ne sera plus irrigué, c’est con, tu n’as plus de briquets et pas de torches, j’ai l’âme d’un écorché vif, j’te lâcherais lorsque tu m’auras assez servi. Y a des chances pour que tu dégustes alors qu’j’me saoule abondamment, le but est d’rester insoupçonnable et discret, j’te dépouille, c’est pour mon bien, alors n’en fais pas un four, s’il vous plait, rasez vous, je ne suis pas fou d’vos oilps ! (TIS) Dis moi qui peut se proclamer roi de la jungle, hormis ton painc l’ornithorynque, le canard à quatre pattes, à côté le lion est un incapable surcoté face à l’incroyable surdopé animal royal, surnommes moi Daffy par « taillade », j’te ferais succomber par noyade, tu comptais sur une part royale, tu croyais peut être assurer le carnaval, parles à ma patte, mon bec, vas y, attrapes ma liane, ça ne va pas finir à l’amiable, tu finiras par admettre à ma niaque, que j’suis le patron des bêtes, le maître et pas l’arnaque, la banane mangée par le macaque
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Sommes nous tous des monstres, voici l'interrogation, question pour une lourde réponse, posée dans ton poste à fond, découvre les hommes d'action du groove, et l'immense passion qu'ils trouvent dans l'émancipation de leurs sons face au mouv et de toute façon, entre nous, on reste des loups et des louves en démonstration, et ce monde est juste un poulailler que tu ouvres ou nous pourchassons, on reste des bêtes avant d'être des êtres humains, mais c'est bête, ce loup qui est en nous ne laisse jamais paître les moutons, ne laisse rien transparaître et ne respecte que les gloutons, et le contenu de leurs assiettes, mais il n'accepte pas les croûtons, c'est l'instinct animal et radical que nous écoutons, faudrait qu'on éradique le mal pour de bon mais comme d'hab, c'est toujours l'homme contre le monstre, être humain contre diable, la raison contre la vision, disons, plus qu'incontrôlable, c'est toujours l'homme contre le monstre, être humain face au diable, qui est le plus façonnable des deux et qui peux vendre son âme...

about

Le meilleur de ses quatres dernières années... trois albums différents, deux projets abandonnés et quelques inédits.

Dédié à tous ceux qui nous regardent du ciel...
A la mémoire de Jonathan Bowman, Roger Morvan et Edouard Brudey.

credits

released October 31, 2016

Cover by Ian Maxel.
Merci au Melting Sounds Studio (917), au commissaire de Bagnolet, et à toutes les personnes présentes sur ce projet.

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