We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Le monstre sans nom (volume 2) [2013]

by TIS

supported by
Marie-Chantal
Marie-Chantal thumbnail
Marie-Chantal I like this french hip hop album. It's like if you were listening a movie. The lyrics are true and well composed. The track "a contre temps" is my favorite cause ours life become a race against the time. Everyday, we are searching for a minute, an hour and the day ends! Favorite track: A contre temps ft Nehr [Prod Öster].
/
1.
Etrange nature qu’est la nature humaine, une littérature pleine de ratures, pour moi, un futur thème, (non) une idée absurde, j’ bat la mesure, et gratte autour d’elle au fur et à mesure, et assure une belle peinture urbaine, d’un palette obscure, si toutes ses couleurs ne sont pas faites pour l’imposture, par contre, elles sont parfaites pour un hommage à titre posthume, la marche de types en costumes, l’orage, la pluie dans une immense chute, la rage depuis tout gosse, les pages petites et grosses qu’on consulte (religion), j’ met le vert de l’argent pour lequel on se tue, un peu de rouge de notre sang pour les violences que l’on ne dénonce plus, beaucoup de noir pour l’espoir dont la réponse fut dérisoire et bientôt plus qu’illusoire et bien confuse, puis un peu de gris pour l’asphalte, qui, comme des griffures nous défigurent, sont des blessures fatales pour notre nature qu’on dénature par les paysages fades, sacrifiant l’air pur, devenant des créatures aux visages pales, malgré le mercure, j’ met du bleu pour les mers polluées, j’ met aussi du marron clair pour les guerres qui ont bien trop duré sur les terres, et j’ mettrais les tons les plus orduriers, les couleurs rudimentaires pour illustrer cet enfer, que tu tentes de nier (X3) …si on dessinait la vie…la toile serait tachée
2.
Ok, j’ suis prêt à rouler toute la nuit, et même à rouler sous la pluie, pour oublier c’ que la vie nous a pris, et ce qu’elle nous a appris, j’ rentrerais bien tôt ou tard, mais pour l’instant, je tourne dans les grands boulevards, tant que j’en ai encore le pouvoir de le vouloir, et j’en abuse, des couloirs de bus aux coups de phares et ruses, beaucoup de foire dans Paris intra-muros, des alcoolos, des femmes cougars, des sales clodos, et des couche-tard, du coup, je pars découvrir le poteau rose, cette nuit s’oppose au cauchemar, quand toute la ville me produit son charme à petite dose, je conduis en position shaft, et roule toujours jusqu’à la remise en cause des choses graves, la mise en pause du show, ma vie en prose et punchlines, on roule ensemble jusqu’à ce qu’on oublie où nous sommes, cette nuit ressemble à du summertime, oublions donc l’automne, attend, on roule ensemble jusqu’à ce qu’on oublie qui nous sommes, cette nuit ressemble à du summertime, oublions donc l’automne, on roule dans Paname… on roule jusqu’à ce qu’on oublie où nous sommes on roule jusqu’à ce qu’on oublie ce que nous sommes (x2) Ok, on roule jusqu’à ce qu’on oublie la foule du soir, qu’on oublie l’homme saoul du bar, ou l’appel au secours d’une âme qui traîne et secoue le crâne, j’avoue, ceux qui peinent à savourer le calme sont nombreux, et sont un peu parmi nous à chaque tour des Halles, et de Pigalle à Saint Cloud, y a plus d’un crew, ou d’une brigade, de République à Belleville ou Luxembourg, ma plume divague, envie de m’évader sans doute, emporté par la plus petite vague de foule, et celle ci m’envoûte, elle m’amène bien loin du rivage, on roule jusqu’à ce que l’on oublie où nous sommes, les arrondissement cool ou pas, au final se ressemblent, un agrandissement de foule, j’aimerais savoir ce qu’ils ressentent, une longue distance, une courte, on a tourné autour du centre, fais le tour, ok, on roule jusqu’à ce qu’on oublie qui nous sommes, coupables ou victimes, mais aucun de nous n’est innocent, capable de mille crimes, en toutes circonstances, il me semble y voir la vitrine dans Paris, moi j'suis d'Evry, je suis parti de l’Essonne, et je roule encore
3.
(Tis) J’ suis toujours à contre temps, j’ai envie d’aller vite, mais j’ suis plutôt lent dans la vie, et pas tellement dans le rythme, à contre temps, comme vous le dites, comme quand j’ suis en retard, et que je coures dans le vide, pour un rencart, une invit, j’ deviens vite à contre temps, même limite à contre courant quand je débite et taffe sur des beats bien trop coulants pour espérer faire un hit, à contre temps, pour voir que tout mon temps s’effrite en mauvais plan, ou bad trip où nos vêtements sentent le shit, à contre temps, pas assez speed pour participer au sprint, c’est toujours lentement mais sûrement, marathonien dans l’esprit, à contre temps, bientôt 30 ans, il est temps que je me décide, pour l’avenir, j’ai rien dessiné, ni même de plan ni d’esquisses, à contre temps, si le temps est argent, faut que j’investisse plus décemment, récemment, j’ le gérais comme un imbécile, à contre temps, j’ai longtemps cru qu’on restait ce qu’on désire, des adolescents paisibles ou des ados qui prennent plaisir, mais c’est faux… J’ suis toujours à contre temps, je tombe dans tous les pièges que la montre tend, faut que je me dépêche, mais j’ suis toujours lent (x2) (Nehr) A contre temps, ne compte pas sur moi pour jouer la montre, j’ai tenté longtemps d’être dans les rangs, mais dans l’errance, j’ai trouvé mon compte, à contre temps, et hors des tendances, indépendant, j’ai un penchant pour la tangente, elle est bandante mon irrévérence, à contre temps, j’ai tant d’aisance, élancé dans l’immensité des pensées, dandy décadent, c’est dans l’éloquence que j’avance, à contre temps, en marge je vois la vie en large, loin des cases et des cages, j’écris des pages imagées, dégagé des tâches et des gars qui me les cassent, à contre temps, j’ai pas l’apanage des types à la classe établie ni la vie des palaces, à l’arrache, épanoui par la grâce de la zik, j’ai que le panache de l’artiste, pas la vie facile, maladif, ma thérapie, la rime, m’a sorti de l’abime, à contre temps, conquérant, contre vent et marées, j’entreprends, ponds des raps impondérables mais tolérants, à contre temps, j’suis la syncope qui vient faire groover tes cinq potes sur la bande, j’suis la seule note hors du temps Refrain
4.
(Tis) Tu n’imagines pas l’homme que je suis, tu n’imagines pas les drames et les larmes que j’essuie, ou tu l’imagines mal, tu n’imagines pas d’ largeur d’esprit chez moi, le marginal, tu n’ vois que des démarches minables, même pas originales, et puis, tu n’ vois que du gaspillage, tu n’ vois que du vide et de néfastes images, tu n’ vois que le côté pile, et sur le face, tu craches, tu fais le tri et pas de casting large, tu n’envisages que le pire, parce que c’est bien c’ qui marche, sans réfléchir, parler en patriarche, c’est plus facile, des raccourcis plutôt que des tas d’ virages, faire du racisme, pendant qu’ tu t’enracines dans ton village, et prend pour cibles tous ceux que tu dévisages sur ton passage, comme moi tout de suite, l’air méprisable d’un mec bizarre, attends, c’est pas possible, j’ me fais pas des histoires à tirer sur la corde sensible, j’ai bien vu le mal inguérissable dans son regard pensif, ou peut être que tout est illusoire, et ce n’est qu’un passant triste, une mauvaise piste… (Deklin) Ca pense te connaître par un regard, paraître n'est qu'une histoire, risquer de juger peux paraître désuet, pour certains qui se moquent et qui savent où ils vont, moi je trouve que juger est malgré tout irritant, malhonnête, je me pointe du doigt car tutoie ce défaut et le côtoie au quotidien en amourette, parce qu'on aime juger un peu, je le pressent, il me ressemble et me détends, je ne suis plus frustré, à ma raison, mais pas à la raison, des gens seront outrés, ou pas. Et puis ? Alors ? Quoi ? Se faire une idée en peu de temps n'est pas un problème, notre bon sens et les aprioris accourent à notre aide, mais parler sans savoir, c'est appauvrissant, paraître n'est qu'une histoire, un terrain glissant, alors on espère ne pas se tromper, on prendra sans savoir où la fausse note est tombée. (Tis) J’ai vu l’amitié chez des traîtres, je n’ai pas vu la pédophilie mais plutôt la fidélité chez les prêtres, et je ne me fiais qu’à leur tête, voyais l’adepte du graffiti dans 2-3 pauvres lettres, mon feeling souvent incorrect défini par de bien fausses règles, fait enfermer mon esprit libre, et confère le déséquilibre, et les sens contraires que l’on désinhibe, c’est l’innocence qu’on perd, qui nous facilite, on ne peut pas dire que le bon sens conserve un état cyclique, du moins, en ce qui me concerne, j’suis celui qui crois te cerner juste quand il t’observe, et ça va si vite, impressions bidons, certes, mais qui participent à la haine, et rebondissent dans le cercle non pacifique, le démon qui s’concerte avec ce sale type au fond de toi, faut démolir ce concept bien spécifique, détruire le monstre qui possède mental et physique, fermer la porte dès qu’il procède à l’heure des visites, moi, on me dit trop zen comme partie civile, mais tu n’as pas saisi le précepte, c'est pas difficile, je ne serais pas l’avocat du diable
5.
(Tis) Le délire est simple, l’écriture est sainte, le featuring sain, on rappe sans avoir consulté l’avis du médecin, quand on fait nos figures de style, pas besoin de faire un dessin, loin d’être hostiles ou nocifs, on dit juste que ce monde est cinglé, donc on tire l’alarme, avant qu’on soit dingues et qu’on se flingue, ou qu’on cache des armes sous nos fringues et qu’on se mette à se distinguer, donc on tire l’alarme, avant que la police veuille nous dézinguer, avant que ça vire au drame parce qu’on rame comme Tony Estanguet, sur Paname, le 7.5, les arrondissements sont malades mais personne ne cherche à les soigner, viens faire une petite ballade, le 7ème et 16ème sont plein de blés, le 3ème blindé, mais certains quartiers restent incomparables à cette ambiance guindée, donc on tire l’alarme car toutes les grandes villes finissent déglinguées, l’homme fidèle est sur le déclin, les filles n’ont pas finis d’être larguées, nous on tire l’alarme, car les criminels ne sont pas épinglés, que la race humaine finira par s’éteindre, et de son plein gré, donc on tire l’alarme, on finit par s’inquiéter d’être sain tellement ce monde parait seringué tout en restant serein, donc on tire l’alarme, car certains roumains rentrent chez vous sans clé, j’ tire l’alarme avant qu’elle coule sur ta joue, celle-ci, tu sais d’où je l’ai samplé… (Kéroué) Reste en alerte, hanté par la quête de belles proses, en sillonnant, pied au plancher, j’péra chaque s’maine pour n’pas devenir un tir au flan, hey yo, j’en sais quelqu’chose, j’me méfie du décor environnant, il faut lancer une mise en garde, t’es pris en chasse, la ville encrasse tes poumons, tous les bouffons rêvent de vivre en marge, mais c’est mort, tout s’évapore comme Belphégor, l’époque est un sacré désordre, oublie la morale et les normes, rien ne sert de rabaisser l’homme, t’as fait l’effort d’être rationnel ? C’est par ces méthodes que t’évites la haine et les crimes passionnels, j’ai pas sommeil, je souhaite retarder l’ultimatum, j’étudie la somme qu’il me faut pour être le boss comme Nicky Larson, on en viendra au fait plus tard, en esquivant les commères, j’m’égosille et à m’dire qu’être honnête envers ses collègues est un projet, mais le crochet est brutal à peu de choses près, je connais les résultats (Lomepal) La ville brule pendant le bal des pompiers, les volets fermés, à force d’entendre brailler l’concierge, y a pas d’issue, le globe est cerné, j’me stoppe d’espérer quand j’vois les hommes s’énerver pour des matricules, et comme les bars sont pleins, c’est mort d’ennui, je regarde, dehors, un homme en suit un autre qui ne connaît pas son chemin, enveloppé de sales contraintes, frérot c’est rare de s’poser 4 secondes, emporté par mes fautes, j’ai pas le bon train, y a plus de calme idéal, j’gratte ma feuille, personne ne sera cru si des sales gus s’amusent à tirer l’alarme à l’œil, alors c’est foutu, faudra se battre, les gars vont tirer, vengeance au canon scié, pour une mort à deux balles, merde, faut que j’garde aussi ma place car j’trouvera pas l’sens d’ ma pauvre vie si on m’tranche la carotide, et que j’agonise à part, les adultes voient rien, le futur s’tue, et y a plus moyen d’amortir la frappe, alors j’tire l’alarme
6.
(Tis) Je parle pour les couples atypiques, renoi, babtou, asiatique, rejetés de partout, et victimes de sales réactions instinctives, un simple amour qui attirent regards jaloux, parfois pire, des barges et fous bien hostiles qui parlent et vous le font ressentir que la différence est sensible, c’est la mixité qui dérange et qui démange au possible, la complexité du mélange entre ces deux mélanines, quand l’une des deux parties est blanche et pas l’autre, c’est mécanique, on trouvera tout ceci étrange, et ça déclenche la panique, j’ai du mal à comprendre, c’est comme ci, on venait de m’apprendre que l’amour n’était pas libre, que mon choix devait uniquement se limiter aux caraïbes, un raisonnement incohérent, intolérant, archaïque, les normes et standards classiques, j’ai jamais voulu rentrer dedans, tout comme dans les arts plastiques ou la musique, c’est totalement indépendamment d’un quelconque jugement que mon cœur s’implique, quand il est mixte, l’amour, déjà pas évident, se complique Couple mixte égal double risque d’exclusion (formule tragique), couple mixte égal trouble et objet de discussions (tout le monde juge et s’agite), mais couple mixte égal love and peace pour les nations (et d’une forme ultra chic), couple mixte égal une métisse génération riche (x2) (Kouka) On est tismé, on est mixes, on est tout ça, tout pale, basané ou pas on est tous cousins, blanc ou noir, on a tous kiffé sur Mickael, on s'est mis des roustes en battle et des coups sur la gueule! On s'est roulés dans la terre on savait plus de quelle couleur on était, tous amochés par la vie, ses douleurs irréversibles, tout le mal qu'on a fait un jour ou l'autre on le paie, la preuve chez nous aussi on est raciste! C'est la formule tragique! Garde tes remarques on a du blues en valises, quand tout va mal on va trouver l'appuie dans l'amour, dans la zic, ou dans les bas d'une belle asiatique, j' veux des métis de toutes les couleurs, pour que les fascistes leurs servent de souffre douleur, qu’ils goûtent à la différence, la peur du doute, le combat quotidien qui fait la force du couple! Refrain (Tis) Je parle pour les enfants métisses, qui sont forcément très tristes d’être entre les deux camps, surtout quand ces deux camps les méprisent, ni blanc, ni noir, et dans l’histoire, les liens du sang se flétrissent, ils vont décevoir ceux qui vivent dans l’espoir que la haine faiblisse, les mentalités vieillissent, pour l’instant, on n’en mène pas large, rien qu’à l’idée imprécise d’une mélange, l’homme en est malade, et je n’attends pas qu’il guérisse, pour l’instant, on en est pas là, leurs voix sont absentes des listes, loin de la présidence d’Obama, et la souffrance des métisses est incomparable, entre remarques et bêtises, ou autres marques de mépris, plaisanteries banales, mon ressenti est un cri d’alarme contre le monde en péril, l’esprit qui va mal, le terrible démon qui s’installe dans nos crânes, comme une entrée libre, famille « riz, banane » non, je vois pas en quoi ça te fait rire, un mari, une femme, une femelle, un mâle, un délire tout à fait normal, mais des enfant qui changeront l’avenir pour de bon!! Refrain (x2)
7.
(Tis) Laisse-moi grimper sur le toit du monde pour observer les bons côtés ou les coins plus sombres, le naturel ou les teintures blondes, l’habituel nature humaine face au poids du monstre qui bataille et livre duel mais des fois succombe, la souffrance individuelle ou la joie du nombre, la vision du bout du tunnel ou l’angoisse d’une longue traversée pénible et cruelle, plus d’une fois tu retombes sur ce schéma conflictuel, bien ou mal, seul ou pluriel, blanc et noir, fort ou plus faible, homme ou femme, on est fans de ces combats perpétuels dans les fables, mais la réalité est moins manichéenne qu’on ne le crois, sur le toit du monde, certaines lumières s’éteignent, d’autres pas, tout en bas, l’enfer se mêle avec l’Eden, d’après toi, tout est froid, mais tout dépend de ton échelle, laisse moi douter de ta bonne foi, on ne sait pas ce qui se cache derrière les murs ou bien sous les toits, tout ce qu’on voit est…. artificiel sur le toit du monde, superficiel sur le toit du monde, surnaturel sur le toit du monde, sûrement superbe sur le toit du monde(x2) (Enz) J’ me suis assis 5 minutes sur le toit du monde, j’ai gratté un titre de plus, j’ai pas eu de problème pour le choix du son (Tum’ Soul), mais comment vas-tu donc ? J’passe plus de temps avec mes cahiers qu’avec ma famille, ouais tu me parles d’une honte, j’ai fait une courte pause… j’ai fait le point, et ça veut dire que tu m’aimes bien si elle t’as paru longue, j’laisse rarement la colère troubler ma vision, y a pas de blème (Padblem), maintenant tu vois à quoi je fais allusion, le jour se lève ailleurs quand le soleil se couche, c’est vrai qu’il brille pour tous, on l’imagine que pour nous, le rêve de progrès des uns crée le cauchemar des autres, la hiérarchie est acceptable si tu te places du bon côté des ordres, notre vision est biaisée par nos œillères, nos perceptions manquent de relief, un battement d’ailes ici crée une tempête au loin, un jour de plus n’est qu’un jour de moins, sur le toit du monde Refrain (None) Du haut du toit du monde, je vois que ça débloque, se bloque, se braque, au bloc squatte, l’ambiance n’est plus au Flipmode Squad, ça blague peu, craque souvent, brasse du vent, les faux passent devant, y a pas le feu, mais ça se casse les dents, je vois toi, moi, et plein de charades, trop de mascarades, et si peu de camaraderie, je vois pas de parade, trop de canards cèdent à ces chamailleries, c’est pas le panard, enlève les ballerines, ça s’accroche à des si, ainsi qu’aux signes, et si je me résigne, avec le diable signe, met pour moi un point final sans passer à la ligne, au départ alignés, saches qu’on perd beaucoup de monde avant la ligne d’arrivée, sur le toit du monde, je vois des coins clairs, des coins sombres, de la lumière cachée dans l’ombre, et des bulles d’air dans les décombres, ça me sidère tant de pénombre et j’erre, vagabonde, c’est que même de là-haut, je ne trouve pas ma place sur le toit du monde Refrain
8.
(Tis) Demain sera un jour meilleur, et je serais toujours player dans le jeu de la vie où je navigue et me fatigue à vous faire peur, demain sera meilleur ou pire, des pleurs, des rires, des petites frayeurs ou des torpeurs terribles, on dribble entre l’épine des fleurs, demain ne sera qu’un jour de plus, ce genre d’excuse n’est qu’une erreur, et juste une sorte de ruse dont j’use pour repousser mes peurs, demain c’est loin, là j’abuse plus ou moins, mais je m’amuse comme si on m’enterrait demain, et sous les sons de la cornemuse mais, qui sait de quoi demain sera fait ?! c’est comme une roulette russe, car l’avenir n’est pas une mince affaire qu’on traite avec des muscles, plutôt des pincettes, qui sait demain, peut être qu’on sera plus juste, meilleur à l’intérieur, au fond de nos cœurs, beaucoup plus robuste, et bien dans nos têtes, qui sait demain, peut être qu’on sera plus rustre, et qu’on sera trop frustré, même offusqué que la vie nous refuse le droit de débusquer, de déguster la chaleur diffuse, plutôt que la vétusté d’un vécu spé d’une ardeur qui use, mais… demain sera un jour meilleur, demain sera un jour meilleur (x8) (Walter) Y a des jours comme aç, faut qu’on pense à lâcher prise, arrêtes de douter de tout, au lieu d’être seul on s’est regroupé en masse, j’ai des potes qui vacillent, impossible de laisser passer, mais rien n’est sûr, j’aimerais les rassurer, là je trouve pas les mots, plongé dans l’absurde entre taf et rêves, place et règles, le désordre régne, entassant les jours de congés, ce soir je passe un cap, refuses de mi-dor, y a mieux à faire, je vais plutôt songer à mon statut de larve, ça me semble surhumain de se lever absolument faible, devant l’effort et l’absence de volonté, je m’enlaidis, cède le passage à ceux qui prennent des décisions, laisse, on le fera demain, c’est quand que cessent les intempéries et que se taisent les grands perdants de cette guerre qu’on a su s’infliger, la motiv n’est plus, et c’est la drogue qui nous fédère, l’impression d’être fêlé à miser sur les perfs, kiffer sur les snares, demain j’arrête le rap pour anticiper l’avenir Refrain (Skyle) Demain sera un jour meilleur, j’sais pas si on peut suivre l’adage, tu sais pour moi l’humain sera toujours l’erreur, avant j’y voyais nada, j’avançais juste pour les reufs, à peine conscient du monde et des pays qui crevaient la dalle, les battement passent, hélas, et on navigue à marée basse, on attend la réponse et y a rien qui nous parle à part les basses, on raconte, on vit par les phases, les amendes, les mises à l’écart, et ça ne m’étonne pas de voir que les jeunes veulent rien, à part des liasses, gère une vie marginale, des anomalies dans le scénar’ à force de casser des œufs, on a pris peur de marcher là, on naît sans carapace, faut s’en trouver une car les ‘tass ont voulu nous faire perdre les principes qu’elles ont finis par ché-la, donc je dis qu’on flippe de vivre alors on pille la France, le stylo bic me guide, je le vide avant qu’on grille ma chance, la zik en guise de fusil, fils, elle part en vrille ta danse, au final, on veut tous du bif et quelques billes d’avance… Refrain

about

Pour ce deuxième et probablement dernier volume, un grand merci (comme d'hab) à Rémi Pee (Tumsoul Prod, Samsonite girls shit), Oteest (Strange Nature), Ayaba (t'as assuré sista), Docteur Oster, LXR Nehr (j'aime pas le rap, mais j'adore ton style), Natural High aka SuperNat le sauveur de l'humanité, Deklin (E&Y), le tennisman Kronos, Dee La Kream, Lomepal et Teelt Kéroué, Fixpen Sill, Meyso, Kouka NTadi, Enz (un 16 dans l'heure), None, Dj Venum, my man Zili, Walter et SKL (Ol Kameez, le futur) mon poissonnier Goomar, Spri double G, Niiggah le poisson qu'on respecte (RIP), le jus de goyave, le sucre de canne, le combo fatal riz poulet, le canapé sable mouvant Tumsoul, et bien sûr, Monsieur Naoki Urasawa pour son chef d'oeuvre!

Un big up pour les gens vrais et sincères, et rien pour les autres!
Merci à ceux qui me soutiennent!

Chaque morceau de ce projet est dédié à mes monstres et à la mémoire de Yannick Zicot et Victor Suzannon.

Welcome to Hailé
Sainte Ella.

credits

released February 1, 2013

Les illustrations sont extraites du manga "Monster" de Naoki Urasawa.

license

all rights reserved

tags

about

TIS Paris, France

Just a supaemcee, not a bioman!!

contact / help

Contact TIS

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like TIS, you may also like: