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Le diable est venu ici [2012]

by TIS

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1.
Ok, j’ suis prêt à rouler toute la nuit, et même à rouler sous la pluie, pour oublier c’ que la vie nous a pris, et ce qu’elle nous a appris, j’ rentrerais bien tôt ou tard, mais pour l’instant, je tourne dans les grands boulevards, tant que j’en ai encore le pouvoir de le vouloir, et j’en abuse, des couloirs de bus aux coups de phares et ruses, beaucoup de foire dans Paris intra-muros, des alcoolos, des femmes cougars, des sales clodos, et des couche-tard, du coup, je pars découvrir le poteau rose, cette nuit s’oppose au cauchemar, quand toute la ville me produit son charme à petite dose, je conduis en position shaft, et roule toujours jusqu’à la remise en cause des choses graves, la mise en pause du show, ma vie en prose et punchlines, on roule ensemble jusqu’à ce qu’on oublie où nous sommes, cette nuit ressemble à du summertime, oublions donc l’automne, attend, on roule ensemble jusqu’à ce qu’on oublie qui nous sommes, cette nuit ressemble à du summertime, oublions donc l’automne, on roule dans Paname… on roule jusqu’à ce qu’on oublie où nous sommes on roule jusqu’à ce qu’on oublie qui nous sommes (x2) Ok, on roule jusqu’à ce qu’on oublie la foule du soir, qu’on oublie l’homme saoul du bar, ou l’appel au secours d’une âme qui traîne et secoue le crâne, j’avoue, ceux qui peinent à savourer le calme sont nombreux, et sont un peu parmi nous à chaque tour des Halles, et de Pigalle à Saint Cloud, y a plus d’un crew, ou d’une brigade, de République à Belleville ou Luxembourg, ma plume divague, envie de m’évader sans doute, emporté par la plus petite vague de foule, et celle ci m’envoûte, elle m’amène bien loin du rivage, on roule jusqu’à ce que l’on oublie où nous sommes, les arrondissement cool ou pas, au final se ressemblent, un agrandissement de foule, j’aimerais savoir ce qu’ils ressentent, une longue distance, une courte, on a tourné autour du centre, fais le tour, ok, on roule jusqu’à ce qu’on oublie qui nous sommes, coupables ou victimes, mais aucun de nous n’est innocent, capable de mille crimes, en toutes circonstances, il me semble y voir la vitrine dans Paris, moi je suis d'Evry, je suis parti de l’Essonne, et je roule encore.... REFRAIN
2.
Ok, j’ suis prêt à rouler toute la nuit, et même à rouler sous la pluie, pour oublier c’ que la vie nous a pris, et ce qu’elle nous a appris, j’ rentrerais bien tôt ou tard, mais pour l’instant, je tourne dans les grands boulevards, tant que j’en ai encore le pouvoir de le vouloir, et j’en abuse, des couloirs de bus aux coups de phares et ruses, beaucoup de foire dans Paris intra-muros, des alcoolos, des femmes cougars, des sales clodos, et des couche-tard, du coup, je pars découvrir le poteau rose, cette nuit s’oppose au cauchemar, quand toute la ville me produit son charme à petite dose, je conduis en position shaft, et roule toujours jusqu’à la remise en cause des choses graves, la mise en pause du show, ma vie en prose et punchlines, on roule ensemble jusqu’à ce qu’on oublie où nous sommes, cette nuit ressemble à du summertime, oublions donc l’automne, attend, on roule ensemble jusqu’à ce qu’on oublie qui nous sommes, cette nuit ressemble à du summertime, oublions donc l’automne, on roule dans Paname… on roule jusqu’à ce qu’on oublie où nous sommes on roule jusqu’à ce qu’on oublie qui nous sommes (x2) Ok, on roule jusqu’à ce qu’on oublie la foule du soir, qu’on oublie l’homme saoul du bar, ou l’appel au secours d’une âme qui traîne et secoue le crâne, j’avoue, ceux qui peinent à savourer le calme sont nombreux, et sont un peu parmi nous à chaque tour des Halles, et de Pigalle à Saint Cloud, y a plus d’un crew, ou d’une brigade, de République à Belleville ou Luxembourg, ma plume divague, envie de m’évader sans doute, emporté par la plus petite vague de foule, et celle ci m’envoûte, elle m’amène bien loin du rivage, on roule jusqu’à ce que l’on oublie où nous sommes, les arrondissement cool ou pas, au final se ressemblent, un agrandissement de foule, j’aimerais savoir ce qu’ils ressentent, une longue distance, une courte, on a tourné autour du centre, fais le tour, ok, on roule jusqu’à ce qu’on oublie qui nous sommes, coupables ou victimes, mais aucun de nous n’est innocent, capable de mille crimes, en toutes circonstances, il me semble y voir la vitrine dans Paris, moi je suis d'Evry, je suis parti de l’Essonne, et je roule encore.... REFRAIN
3.
Moi je reste moi-même depuis longtemps, j’ fais ce que j’aime, et tu l’entends, tu le vois à ma gestuelle, ma musique est presque humaine, et tue le temps, se promène, capture l’instant sans problème, puis mesure la température des moments durs sans trop de peine, mon rap a un pied en Europe, l’autre qui rentre au bled, il a ce côté intelligent, et celui qui te rend trop bête, il aime les trompettes, mais pas la flûte de ceux qui te parlent d’honnêteté sans trop l’être, non, j’ crois pas qu’il tolère, mais il n’est pas en colère pour autant, il a ce regard polaire, mais l’intérieur du cœur aux couleurs primaires du printemps, même en hiver, mon rap est différent, ni gentil ni méchant, ni bosseur ni fainéant, mais trop fier, mon rap est gonflé, crois voler comme une mongolfière, mais s’écarte des contes de fées, tout compte fait, garde les pieds, si tout ce qu’on fait reflète ce qu’on est quand c’est superbe, autant que quand c’est nul, mon rap a su le faire, il me résume Tu sais qui je suis, si tu suis un peu mes rimes, si tu lis entre les lignes, si tu vibres sur mes rythmes, tu peux poursuivre l’énigme, tu sais qui je suis, si tu observes le creux de ma mine, l’encre couleur bleue marine, qui coule de ma plume aride, tu sais qui je suis de manière exacte, à travers ces paroles minimes, ou bien à travers mes actes, mais faut bien capter le message, ma zic est peut être nègre, mais applaudis le métissage, sur la scène, elle ratisse large, ma zic est comme moi, ma zic étonne, ma zic déconne, ma zic a manqué sa cible et hésité tant de fois, mais ma musique est bonne, ma zic est comme ce gamin impossible, et à la fois, cet homme de principes et de foi, si ma zic était free, tu ne l’apprécierais même pas, même si l’art de manier la rime me ruine, et ne paye pas, si tout ce qu’on fait reflète ce qu’on est quand c’est superbe, autant que quand c’est nul, mon rap a su le faire encore cette fois
4.
(Tis) Le délire est simple, l’écriture est sainte, le featuring sain, on rappe sans avoir consulté l’avis du médecin, quand on fait nos figures de style, pas besoin de faire un dessin, loin d’être hostiles ou nocifs, on dit juste que ce monde est cinglé, donc on tire l’alarme, avant qu’on soit dingues et qu’on se flingue, ou qu’on cache des armes sous nos fringues et qu’on se mette à se distinguer, donc on tire l’alarme, avant que la police veuille nous dézinguer, avant que ça vire au drame parce qu’on rame comme Tony Estanguet, sur Paname, le 7.5, les arrondissements sont malades mais personne ne cherche à les soigner, viens faire une petite ballade, le 7ème et 16ème sont plein de blés, le 3ème blindé, mais certains quartiers restent incomparables à cette ambiance guindée, donc on tire l’alarme car toutes les grandes villes finissent déglinguées, l’homme fidèle est sur le déclin, les filles n’ont pas finis d’être larguées, nous on tire l’alarme, car les criminels ne sont pas épinglés, que la race humaine finira par s’éteindre, et de son plein gré, donc on tire l’alarme, on finit par s’inquiéter d’être sain tellement ce monde parait seringué tout en restant serein, donc on tire l’alarme, car certains roumains rentrent chez vous sans clé, j’ tire l’alarme avant qu’elle coule sur ta joue, celle-ci, tu sais d’où je l’ai samplé… (Kéroué) Reste en alerte, hanté par la quête de belles proses, en sillonnant, pied au plancher, j’péra chaque s’maine pour n’pas devenir un tir au flan, hey yo, j’en sais quelqu’chose, j’me méfie du décor environnant, il faut lancer une mise en garde, t’es pris en chasse, la ville encrasse tes poumons, tous les bouffons rêvent de vivre en marge, mais c’est mort, tout s’évapore comme Belphégor, l’époque est un sacré désordre, oublie la morale et les normes, rien ne sert de rabaisser l’homme, t’as fait l’effort d’être rationnel ? C’est par ces méthodes que t’évites la haine et les crimes passionnels, j’ai pas sommeil, je souhaite retarder l’ultimatum, j’étudie la somme qu’il me faut pour être le boss comme Nicky Larson, on en viendra au fait plus tard, en esquivant les commères, j’m’égosille et à m’dire qu’être honnête envers ses collègues est un projet, mais le crochet est brutal à peu de choses près, je connais les résultats (Lomepal) La ville brule pendant le bal des pompiers, les volets fermés, à force d’entendre brailler l’concierge, y a pas d’issue, le globe est cerné, j’me stoppe d’espérer quand j’vois les hommes s’énerver pour des matricules, et comme les bars sont pleins, c’est mort d’ennui, je regarde, dehors, un homme en suit un autre qui ne connaît pas son chemin, enveloppé de sales contraintes, frérot c’est rare de s’poser 4 secondes, emporté par mes fautes, j’ai pas le bon train, y a plus de calme idéal, j’gratte ma feuille, personne ne sera cru si des sales gus s’amusent à tirer l’alarme à l’œil, alors c’est foutu, faudra se battre, les gars vont tirer, vengeance au canon scié, pour une mort à deux balles, merde, faut que j’garde aussi ma place car j’trouvera pas l’sens d’ ma pauvre vie si on m’tranche la carotide, et que j’agonise à part, les adultes voient rien, le futur s’tue, et y a plus moyen d’amortir la frappe, alors j’tire l’alarme
5.
(Tis) Le délire est simple, l’écriture est sainte, le featuring sain, on rappe sans avoir consulté l’avis du médecin, quand on fait nos figures de style, pas besoin de faire un dessin, loin d’être hostiles ou nocifs, on dit juste que ce monde est cinglé, donc on tire l’alarme, avant qu’on soit dingues et qu’on se flingue, ou qu’on cache des armes sous nos fringues et qu’on se mette à se distinguer, donc on tire l’alarme, avant que la police veuille nous dézinguer, avant que ça vire au drame parce qu’on rame comme Tony Estanguet, sur Paname, le 7.5, les arrondissements sont malades mais personne ne cherche à les soigner, viens faire une petite ballade, le 7ème et 16ème sont plein de blés, le 3ème blindé, mais certains quartiers restent incomparables à cette ambiance guindée, donc on tire l’alarme car toutes les grandes villes finissent déglinguées, l’homme fidèle est sur le déclin, les filles n’ont pas finis d’être larguées, nous on tire l’alarme, car les criminels ne sont pas épinglés, que la race humaine finira par s’éteindre, et de son plein gré, donc on tire l’alarme, on finit par s’inquiéter d’être sain tellement ce monde parait seringué tout en restant serein, donc on tire l’alarme, car certains roumains rentrent chez vous sans clé, j’ tire l’alarme avant qu’elle coule sur ta joue, celle-ci, tu sais d’où je l’ai samplé… (Kéroué) Reste en alerte, hanté par la quête de belles proses, en sillonnant, pied au plancher, j’péra chaque s’maine pour n’pas devenir un tir au flan, hey yo, j’en sais quelqu’chose, j’me méfie du décor environnant, il faut lancer une mise en garde, t’es pris en chasse, la ville encrasse tes poumons, tous les bouffons rêvent de vivre en marge, mais c’est mort, tout s’évapore comme Belphégor, l’époque est un sacré désordre, oublie la morale et les normes, rien ne sert de rabaisser l’homme, t’as fait l’effort d’être rationnel ? C’est par ces méthodes que t’évites la haine et les crimes passionnels, j’ai pas sommeil, je souhaite retarder l’ultimatum, j’étudie la somme qu’il me faut pour être le boss comme Nicky Larson, on en viendra au fait plus tard, en esquivant les commères, j’m’égosille et à m’dire qu’être honnête envers ses collègues est un projet, mais le crochet est brutal à peu de choses près, je connais les résultats (Lomepal) La ville brule pendant le bal des pompiers, les volets fermés, à force d’entendre brailler l’concierge, y a pas d’issue, le globe est cerné, j’me stoppe d’espérer quand j’vois les hommes s’énerver pour des matricules, et comme les bars sont pleins, c’est mort d’ennui, je regarde, dehors, un homme en suit un autre qui ne connaît pas son chemin, enveloppé de sales contraintes, frérot c’est rare de s’poser 4 secondes, emporté par mes fautes, j’ai pas le bon train, y a plus de calme idéal, j’gratte ma feuille, personne ne sera cru si des sales gus s’amusent à tirer l’alarme à l’œil, alors c’est foutu, faudra se battre, les gars vont tirer, vengeance au canon scié, pour une mort à deux balles, merde, faut que j’garde aussi ma place car j’trouvera pas l’sens d’ ma pauvre vie si on m’tranche la carotide, et que j’agonise à part, les adultes voient rien, le futur s’tue, et y a plus moyen d’amortir la frappe, alors j’tire l’alarme
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(TIS) Ma plume pèse lourd, car elle possède le poids du monde qui tombe, elle n’a pas le droit de tromper quiconque, mais elle se doit de pointer du doigt tout ce qui compte, ce qui nous noie et nous inonde, ce qui tournoie autour de toi, ce qui est sournois de surcroît, et ce pourquoi le monde succombe, elle pèse comme une enclume, écriture pesante plus que l’apesanteur sur la Lune, c’est la Terre qu’elle représente, le ciment, le bitume, les attitudes hallucinantes du peuple sans thunes, celui qui a l’habitude de s’y rendre, elle est tranchante comme une lame aiguisée, pour ceux qui mentent, et ceux tentent de vouloir lui déguiser la vérité plus que sanglante, comme tous les gens de l’Elysée, elle se fait un sang d’encre devant le journal télévisée, réécrit la sentence, elle est grave, écrit l’apocalypse, rappe et te volcanise, gratte avec Ol Kameez et d’autres jusqu’à épuiser les phases, elle est crade, c’est cette sale époque qu’elle immortalise, à chacune des pages qu’elle écrase de son talent d’artiste et de triste message (ILK) sans ma plume, je ne serais rien de plus qu'un légume, un gus qui divague de l'abus à la chute, comme l'écume de la vague jusqu au sable d'une lagune, plus que sale comme la vase d'une écluse, grâce a elle, je trace mon vécu, elle récupère mes crasses, elle écrase les nuls, quand j'ai du-per des duels elle calme mes nuits, elle est cruelle, quand tu calques ses lignes elle est humaine, elle change d'humeur et de sujet comme une jumelle, quand ma tête est possédée par une idée ou obsédée par une pure reine, elle est nature ou urbaine, fait des ratures, des merveilles, on la censure, ,la respecte, elle est bâtarde et d'sang pure elle sue l'vrai, les bavards ne se sentent plus quand j'tue l'texte, elle t'encule sans Durex et sans culte funèbre, elle s'enfume, elle pue l'herbe, elle t'emmerde, elle m'emmène dans c'tunnel à l'abri de tant d'merdes, des ruelles de ma ville et du reste, tout c'qu elle veut c'est vendre du rêve et calciner l'urètre des petites bites qui ruseraient.. Elle n'est ni terroriste ni puriste, elle urine sur vos tristes oeillères de pouliche qui protégent le pourri de vos prunelles, tout c' qu elle veut c est l'rendu clair, c est nos plumes mon frère, Incisif et TIS, c'est nos muses, vois tu mec? pas de putes chez nos plumes ni d’adultère, j'en peux plus de perdre, je touche le ciel, le succès quand elle est sûre d'elle, si tu m’la sucres, j' crève, mon art adulte vaut l'game , alors assure il faut que j'perce, déjà qu'j'assume trop d'pertes... (KERJO) C’est bête mais ma tête n’est plus l’être d’avant, en fait pour l’admettre, mec, j’ai dû mettre du temps, chaque lettre fait naître un mal être rebutant…je suis le maître du temps ! Une plume de phoenix pour renaître à chaque texte, je rap sans filet sur la sellette à chaque set, y a des plumes qui simulent s’inventant un mal de tête, moi y a rien d’autre qui me stimule autant… à part le sexe, ne donnes pas ton avis quand on ne te l’a pas demandé, hey mec, pour baiser le beat, il ne suffit pas de bander, restes sur tes acquis, ton art s’écarte de toi, quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt, chaque artiste se doit de prendre des risques, c’est un choix qui ne pas vendre de disques, il existe un code éthique, un espèce de dicton « nous n’avons pas de limites, sauf celles que nous nous fixons » (SKY FU) Ma plume, c’est pas trois fois par mois, on assume notre relation, elle et moi c’est à la vie à la mort, à la lune, on s’accorde, inaugure le décor… l’encre coule comme le sang, puis venu du son, c’est Dee La Kream, mais tu le sens, puis c’est dans le crane les mots naissant des songes crades, puis redescend, maintenant la plume les redressant pour un texte incandescent, explicite comme Incisif, un juste milieu, tout ne tient qu’à un cran, quel phénomène curieux lorsque la plume n’a pas de rang, elle demeure d’or et d’amour à l’agressant, ma plume contient le calme du furieux, triste, elle tache, pensant qu’à une époque, elle fut rieuse, mais fait son taf quand Kerjo s’taille, sur ce, mon 16 s’achève, il ne manquait plus que T.I.S et Sky ! On a trempé la plume sans tromper notre monde, c’est devenu lacune d’être dos à la ronde, donc forte est la plume, car sortie de l’ombre du nombre, les raisons d’une plume forte

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Pour ce deuxième maxi, un énorme merci (encore et toujours) à Rémi Pee (Tumsoul Prod, Bricoflex squad), Dee La Kream, Lomepal et Kéroué (désolé pour l'urgence), Incisif le Komploteur aka 56 mesures, Kerjostyle, l'homme de la situation Sky Fumanchu, miss Ayaba, Inglorious beat, Lex Blends, Le Premier Sens, Dysflow, Walty Walt, Dj Venum et monsieur Naoki Urasawa pour l'inspiration.

Chaque morceau de ce projet est dédié à mes monstres et à la mémoire de Yannick Zicot et Victor Suzannon.
Welcome Home Ella!!

credits

released December 20, 2012

Les illustrations sont extraites du manga "Monster" de Naoki Urasawa.

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